samedi 20 mai 2023

Tournée européenne - Mars 2023 : And then, we were Three

 Rennes - Brest - Rouen - Paris ...

"Le but de ce récit était de faire partager une semaine entre parenthèse, qu’on pourrait taxer « d’enchantée » …Mélange de nostalgie, de fous rires, de rencontres et de retrouvailles tout au long de cette semaine". - Youz

Quand nous prîmes connaissance de la tournée européenne des Stranglers, nous décidâmes David, Bladerunner et moi de redécouvrir les joies et l’insouciance de nos jeunes années, c’est à dire de suivre une partie de la tournée des Stranglers. Nous avons jeté notre dévolu sur les 4 premières dates , Rennes, Brest, Rouen et l’Olympia à Paris.


7 Mars - Le MeM à Rennes

Première étape, Rennes le 07 Mars, date du 1er concert de la tournée. David et Fabrice s’occupent d’accueillir des fans anglais dont la traversée du channel et de la France en ce jour de grèves contre les retraites ne fut pas une mince affaire…

Pour ma part, je suis escorté par Dame Janick m’accompagnant pour affronter le vent glacial. Arrivée vers 18h15 pour avoir les meilleures places…Nous ne sommes même pas les premiers, ce qui montre une fois de plus l’engouement du public pour les hommes en noir. …

L’ambiance est électrique dés l’attente et nous avons droit à quelques joutes verbales …Ouverture des portes 19h30…


Surprise agréable avec le groupe de1ère partie Brother Junior, un trio marseillais, basse, guitare, batterie avec une présence féminine derrière les fûts de bon aloi…Mélange de folk pop rock en un seul mot original…


Puis moment toujours aussi émouvant, chair de poule matinée de hérisson musical garanti, les 1ères notes de Waltzinblack qui indiquent que la messe va bientôt commencer …


Toiler on the sea en amuse-bouche, bonne entrée en matière même si je rêverais de l’instrumental « Another Camden Afternoon »,l’instrumental sur Giants comme entrée en matière, puis « Duchess » qui a pris la place de « Something Better Change »comme 2ème morceau après le premier concert en Espagne, « Sometimes »qui nous fait tutoyer des sommets…Toby est à son affaire .


Personnellement j’aimais mieux l’enchaînement « Toiler-SBC-Sometimes que Toiler-Duchess-Sometimes. Pour reprendre notre souffle (quoique) après ce début tonitruant « Water, Nice’n’Sleazy, This song », puis pour décoller en douceur « Never to look back » et sa mélodie envoûtante..JJ complimente la salle « mélange entre cirque et pub anglais…


C’est ce moment que choisit Baz pour troquer sa télécaster contre une acoustique qui fleure bon « European Female »,contre Midnight Summer Dream en Espagne..Arrive le premier incontournable « Always the Sun » qui fait prendre l’air à de nombreux téléphones dans l’assistance, puis « La Folie » où JJ, toujours très approximatif dans les parole, nous gratifie d ‘un speech à la fin sur le décès récent du cannibale japonais tout en s’offusquant du fait qu’il n’ait jamais fait de prison grâce aux relations de son père; « Peaches »et sa ligne de basse impitoyable, mélange entre les égouts de Londres et les volutes de fumées Jamaïcaine..Second passage obligé et hop,on ressort les téléphones pour « Golden Brown »..Puis Baz rechange de guitare, c’est « Last Man on the Moon »,« Grip »toujours accrocheur et efficace, « Sweden »avec ses nappes de synthés dignes de l’original, merci Toby…


Puis vient le monument « White Stallion » avec des arrangements qui le font gagner en efficacité…C’est le moment que choisissent JJ et Baz pour se désaltérer et le public d’entamer un « il est des nôtres, il a bu son coup comme les autres »accompagné à la batterie par Jim façon « marche militaire », que visiblement JJ ne connaissait pas. 


Fin de set à tombeau ouvert avec « Walk on By » qu’on ne présente plus, « Hanging Around » jouissive et éternelle , « Straighten Out » sur un tempo d’enfer, « Something Better Change » qui comme son nom l’indique a changée de place par rapport au 1er concert en Espagne et « Tank » en apothéose…


1er rappel à deux guitares avec « The Lines » comme une piqure pour nous dire que le temps et le concert passent, et surtout hommage émouvant à Dave avec « If you Should see Dave », très belle chanson après un speech de JJ rappelant ses 45 ans d’amitiés avec Dave, le vide qu’il a laissé, et la chance qu’ils ont eu de rencontrer Toby « élève égalant le maître » selon Burnel.

Second rappel avec «  Go Buddy Go » qui    nous montre « qu’avant d’être le plus grand groupe du monde, les Stranglers étaient un groupe de rock’n’roll qui écumait les pubs, preuve en est, ce morceau, le tout premier qu’ils n’aient jamais écrit » dixit Burnel et « No More Heroes » pour bien terminer la soirée. 


8 Mars - La Carène à Brest

Le lendemain, direction Brest, avec mes deux acolytes, pour partager cette journée et ce concert de Brest avec Stéphane, rédacteur du blog..Soundcheck vers 16h, interview de Toby dans les tuyaux …


Concert rigoureusement identique à la veille pour ce qui est des morceaux (voir review de Stéphane) . Public plus contemplatif dans le mauvais sens du terme, venu au spectacle plus qu’à un concert des Stranglers. 


Retour dans la nuit de mercredi à jeudi, on dépose Stéphane dans son nouveau »home sweet home » et nous reprenons la route…Arrivée sur Rennes vers 2h30 après débriefing de la journée et élaboration du planning pour les 2 dernières dates du périple…


10 Mars - Le 106 à Rouen

Direction Rouen en début d’après midi    vendredi 10 mars…A l’arrivée, après un passage à l’hotel, les retrouvailles sont chaleureuses et sincères avec des membres éminents de la familyinblack ( une des deux toyota sisters, j’ai nommé Dame Janick, Dr Maison, Manu dit « le COVID ambulant » Seb Lv, , Laurent qui malgré une cruralgie nous fait la surprise de sa présence…).


Les anglais s’avèrent de plus en plus nombreux au fur et à mesure que nous approchons de Paris. Nous investissons la salle vers 19h30.


…Brother Junior confirme l’impression positive soir après soir..


Nous prenons place devant légèrement à gauche comme d’habitude…


Un compte rendu du concert plus détaillé est disponible sur le site, en tout cas bonne ambiance, un Laurent égal à lui-même, malgré sa cruralgie endormie par les médicaments.


Il nous donne rendez-vous le lendemain avec son fils en mode « paisible ». Après le concert, atterrissage en douceur avec RV Palfray, sa compagne, son frère et sa compagne autour d’une bière en compagnie d’autres membres de la family… 


La faim nous tenaillant, nous nous restaurons autour d’une pizza, tiens on a qu’a en prendre deux à ce prix là!! elles s’avèrent être de taille XXXL… Ce qui deviendra un « running gag » jusqu’à Paris…



11 Mars - L'Olympia à Paris

Départ le lendemain pour Paris en fin de matinée, accueil du 4 ème mousquetaire pour le concert du soir, arrivée mouvementée sur Paris, la faute à un bidon d’essence ayant fui dans le coffre … Passage obligé par une station service pour aspirer le liquide et parer au plus pressé, ce qui explique une arrivée tardive à l’Olympia (19h30)…

Je pense que c’est la 1ère fois que j’arrive si tard à un concert des Stranglers !!! Salle pleine à craquer..Toujours quelques énergumènes pas sympathiques qui veulent être dans les 1ers rangs mais qui ne supportent pas qu’on les touchent….

Discussion avec Thierry Mc Ghisl sur la bienséance du port du kilt en société et la probabilité d’arriver à monter sur la scène malgré la sécu lors de « No More Heroes »…

Je retrouve Laurent avec son fils dans la zone la plus mouvementée de la salle appelée aussi    « la machine à laver » « moshpit » par JJ ou encore « mange putes « par Dr maison… »mode tranquille, père de famille » qu’il disait…Retrouvailles avec des connaissances rencontrées au cours des années.. (Axel, Françoise, Christophe et sa fille, Gaël…)

Brother Junior toujours aussi agréable et efficace, accueil chaleureux et applaudissements nourris…Le public a été conquis chaque soir…

Entrée des MIB sur Waltzinblack, set énergique, morceaux identiques au concert    de la veille, comme d’habitude ai-je envie de dire…

Entre le rugby et les retraites, les sujets ne manquent pas à JJ pour titiller l’assemblée…

Je reste toujours impressionné par le sol qui vibre et qui semble respirer au gré des salves « stranglersiennes ».


Après le concert et la traditionnelle photo souvenir devant l’entrée de l’Olympia et sous le logo « The Stranglers », nous atterrissons devant une collation et des rafraichissements dans une brasserie située en face de l’Olympia…

Malheureusement, il faut penser à rentrer à l’hôtel finir la pizza avec l’aide de quelques bières et clore cette semaine nostalgique, parenthèse enchantée qui nous a rappelé nos jeunes années. 

Retour sur Rennes le lendemain, avec des images et des sons qui deviendront des souvenirs…

Après plus de 40 ans, les Stranglers me font toujours de l’effet !!!

Merci à eux de m’avoir fait vivre tous ces moments.


Youz.

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Voir aussi :

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Épatant ! Merci , Féline

June a dit…

Oh punaise , que c'était bon!!!!!

Anonyme a dit…

Beau périple en effet. De belles rencontres sur Rouen d'une partie de la family. Vivement de nouvelles dates dans l'hexagone...
RV