mercredi 28 février 2024

Interview en noir en blanc d'Eric Naulleau pour Stranglers-France

Nous avons la chance et le plaisir de recevoir une nouvelle fois Eric Naulleau, fan depuis le début des Stranglers et ami de JJ. 


Eric Naulleau se confie à nous le temps de cette nouvelle interview. Sans filtre et avec toute la franchise qui le caractérise, il donne un point de vue toujours pertinent sur le groupe comme sur son leader. Merci encore à lui.


Stranglers-France - Tout d’abord, Eric, nous te remercions  d’accepter à nouveau d’échanger avec nous. Nous avions déjà fait ensemble une première interview sur le blog français des Stranglers le 11 juin 2020. Nous avions alors découvert ta passion pour le groupe et plus précisément ton admiration pour toute la dimension esthétique, symbolique et littéraire des Stranglers. Ces derniers, dotés d’une créativité subversive et sans limite, le tout mis au service à l’époque de concerts potentiellement dangereux voir risqués, t’ont accompagné depuis ta jeunesse jusqu’à aujourd’hui. Cinquante ans plus tard, comment juges-tu leur influence ? Quelle empreinte ont-ils laissé dans le paysage musical anglais, voir européen ?

Eric Naulleau - Merci également de m’avoir à nouveau invité ! Revenons un instant sur cet anniversaire, celui des 50 ans de carrière. C’est tout d’abord un exemple de longévité assez exceptionnel car rappelle-toi que les groupes de cette époque ne duraient pas très longtemps. Le punk, même si les Stranglers n’étaient pas vraiment punk, n’a duré que peu de temps. Seul Mick Jagger, déjà  à cette époque, se projetait bien plus loin, jusqu’à ses 60 ans ! Les autres groupes ont eu une durée de vie assez aléatoire, avec pour beaucoup d’entre eux, un succès très relatif. Concernant les Stranglers, il y avait quelque chose de bien différent. Ils étaient particulièrement intelligents. Ils ont toujours su se renouveler avec talent, changer de direction musicale d’un disque à un autre. Prise de risque garantie à chaque album. Ne jamais produire la même chose, tel était leur mot d’ordre. Et je pense d’ailleurs que JJ a beaucoup contribué à cela. Il avait certes, une dégaine, une attitude, mais aussi un niveau culturel bien supérieur à la moyenne ! Et cinquante ans plus tard, rien n’a changé ! Ils sont restés authentiques et les fans sont toujours là. Pour beaucoup, le groupe est devenu un pont entre hier et aujourd’hui. Nous avons traversé le temps avec eux. Regarde le dernier album ! Un super disque qui ne se dilue pas dans les modes du moment. C’est typiquement un album des Stranglers ! Très « rock » avec toujours ce côté décalé et original.


SF - La tournée des 50 ans approche et le groupe se présentera sur scène sans Jet et Dave. A l’époque tu imaginais mal que Dave soit absent. Pourtant le groupe s’est à nouveau transformé. Toby est arrivé. Quelques dizaines de concerts plus tard, quel est ton avis ? 

EN - A vrai dire, je n’étais pas très convaincu par le remplacement de Dave. J’ai difficilement fait le deuil d’un musicien que j’ai admiré pendant plus de quarante ans. C’était quasi impensable, entre nous, de remplacer Dave. Car le son des Stranglers c’est avant tout la basse et les claviers. C’était et cela restera leur signature musicale. Surtout qu’à leurs débuts, les claviers n’étaient pas forcément les bienvenus ! Mais aujourd'hui, avec l’arrivée de Toby, je trouve qu’une autre dynamique se déploie sur scène. Peut-être même avec un surplus d’énergie. Je l’ai donc adopté ! Et cela même si comme pour Charlie Watts avec les Stones, Dave restera toujours Dave dans le cœur des fans. 


SF - Tu faisais lors de notre premier entretien, la comparaison du groupe avec le club de foot de Baz (Sunderland) en expliquant que pour les supporters comme pour les fans, peu importe les membres, tant que le groupe tel une « marque » continue de jouer. Aujourd’hui il ne reste plus que JJ dans le groupe. Et si finalement l’esprit Stranglers c’était lui, la pièce rapportée franco-anglaise qui en dépit de tout continue à entretenir et à proposer l’œuvre du groupe ?

EN - Oui, je partage ton point de vue. Déjà à l’époque, c’était incroyable de voir un Français dans un groupe anglais. Surtout à un tel niveau et avec une telle popularité. N’oublie pas qu’à l’époque, le rock français n’existe pas ou quasiment pas (à l’exception notable de Trust ou Téléphone) Je passe aussi sur les groupe crypto punk d’alors … Moi-même je n’écoutais pas de groupes français. Tu connais la fameuse phrase de J.Lennon : « le rock français c’est comme le vin anglais ! ». Et puis concernant JJ , il y avait aussi cette légende sur le fait qu’il aurait déserté et qu’il était donc recherché comme déserteur par les autorités françaises. Grosse affaire pour un jeune de mon époque ! Alors oui, en plus de son talent musical, il représente pour moi l’âme, le souffle du groupe. Et c’est bien grâce à lui si les Stranglers, malgré toutes les embûches possibles et imaginables qu’ils ont traversées, continuent de jouer . Il est le principe vital des Stranglers. Sa basse restera mythique ! Personne ne jouait comme lui à l’époque. Aucun groupe ne mettait la basse autant en avant. 


SF - Nous sommes nombreux à espérer le voir « sortir » un nouveau disque en français. Il y est plutôt favorable (voir dernière interview sur notre blog) Dans ce style mi chanté mi parlé qui le caractérise si bien, penses-tu que ce projet solo puisse trouver un public aujourd’hui ? A l’époque de la sortie « d’Un jour parfait » (1989, chez CBS et avec une grosse promo) le résultat fut plus que mitigé ….

EN - Je renverserais la perspective. Je pense qu’il en a besoin. Il a en effet besoin de marcher sur ses deux jambes ! Dans l’art, je crois dans la notion de nécessité. On ne fait pas un disque parce qu’on a décidé un matin de faire un disque. Idem pour un livre. Ça ne fonctionne pas comme ça. Coté public, il y aura toujours les fans des Stranglers, qui eux, seront toujours là ! En tout cas, ce nouveau virage créatif m’intéresse énormément. Surtout qu’il vit désormais en France et qu’il a beaucoup de choses à dire me semble-t-il. Je le trouve vraiment très « ancré » dans son pays natal. Cela devrait donner une autre dimension artistique à ce futur nouveau disque. 


SF - Au fait, un mot sur la sortie du livre paru sous la forme d’un entretien biographique de JJ et Anthony Boile : « Stranglers in the light ». On y découvre un homme qui ne se résume pas à être un motard féru de karaté. J’ai été bluffé par la profondeur culturelle de ses réponses, voire par sa curiosité historique ou son intérêt pour les questions géo politiques. Toi qui le connais un peu, tu as été étonné par cette autre facette du personnage ? 

EN - Je ne suis pas vraiment étonné. Je l’avais rapidement perçu lors de nos premiers échanges. JJ s’intéresse à beaucoup de choses, il est très ouvert à la discussion avec toujours un focus « grand format ». Il prend facilement de la hauteur sur un sujet. Il voit large avec spontanément un recul historique, voir civilisationnel. Il est très « big picture » ! A ce titre, ce livre qui est très bien fait, n’est pas surprenant par son contenu. C’est bien le livre d’un homme « global ». Observateur attentif de son époque et acteur artistique majeur de son temps, JJ est un homme complet. Et cette largesse d’esprit, ce goût pour découvrir toujours de nouvelles choses ne se fait jamais au détriment de sa musique. Je prends l’exemple récent du dernier album qui est une réussite totale. Et pour finir sur ce livre, je te confirme qu’il est vraiment bien, très bien construit, tant par son plan et ses thèmes que par la qualité des réponses. Très rare pour un livre de ce type, classé dans la catégorie « rock » !!!


SF - Pour revenir au groupe, tu as une admiration sans bornes pour l’album Black and White. Album radical et peu optimiste, ce n’est rien de le dire !  Est-ce toujours le cas ? Toujours le frisson en écoutant l’intro de « Toiler on the sea » ?

EN - Ah oui !!! Comme pour les grands livres, les grands « classiques » qu’il est possible de relire toute sa vie. Je ne me lasse jamais de cet album. Textes incroyables, grande variété de styles, pochette unique ! Je l’écoutais à fond quand j’étais jeune. J’ai aussi beaucoup écouté « The Raven » qui est également un disque majeur dans leur discographie.  Mais « Black and White » est vraiment un disque à part. Je te confirme qu’il demeure mon préféré. Il me renvoie aussi à une époque de ma jeunesse, celle où j’allais écouter de la musique chez un ami qui avait la chance d’avoir une très grande maison. Ses parents n’étaient quasiment jamais là et nous avions le temps, l’espace et la liberté totale de faire de sacrées fêtes ! La musique, principalement anglaise était alors omniprésente dans ma vie de jeune.


SF - La chanson « Curfew » fout la trouille , « Enough time » n’incite pas à la joie non plus ! A l’image de la pochette du disque, qui tel un pavé mosaïque indique que le groupe ne connait pas l’entre deux, l’album est sans concession. Les Stranglers sur scène n’ont pas d’amis et les journalistes se rongent les ongles avant de poser leurs questions ! Quelques décennies plus tard et avec ton expérience d’éditeur, d’essayiste et de chroniqueur culturel, penses-tu que la transgression  est toujours possible dans ce monde travaillé et irrigué par la pensée wokiste ?

EN - Permets-moi de revenir un peu en arrière. A l’époque de « Black and white », il y avait matière à être inquiet. Et cet album traduisait très bien les angoisses d’une décennie encore marquée par la « guerre froide ». Il y avait une très forte tension politique.  Aujourd’hui, ce n’est pas vraiment mieux. Je suis d’ailleurs très pessimiste sur ce qui se passe en Occident. Nous allons vers la face obscure de l’album ! La haine de soi, la culpabilité permanente, le refus de toute forme de transcendance, de verticalité…tout cela alimente la bande son du moment. Pire, il y a même pour certains la volonté d’en finir et de se soumettre à cette médiocrité ambiante et suicidaire. Regarde la soi-disant « affaire Tesson » qui via une campagne de dénigrement et de mensonges essaye d’imposer la censure de cet écrivain. Un écrivain que je considère comme un de plus brillants de sa génération. On lui reproche d’avoir écrit un livre sur la culture celte et même d’avoir osé « aborder sur le parapet « du christianisme ! C’est vrai qu’il n’y a jamais eu de cathédrales en Europe ! Il parait même que les racines chrétiennes n’existent pas ! Enfin, tu as compris ce que je veux dire. La fonction de ces nouveaux commissaires permet inversement la transgression lorsqu’elle est pratiquée sans risque, gratuite et qu’elle autorise la déconstruction de tout ce qui a été produit et transmis. Ces gens-là savent ce qu’ils font. Ils s’épanouissent dans une forme d’entre soi où le ricanement, la bêtise et la méchanceté sont à l’ordre du jour. Un exemple comme un autre : sur France Inter il est possible d’entendre une chanson qui traite Jésus de pédé…. quid de Mahomet ? Non, jamais, trop risqué et pas correct en plus vis-à-vis de l’islam ! En résumé, les nouveaux censeurs ou les agents de la culture wokiste ne peuvent pas apprécier les Stranglers ! C’est certain.


SF - Certaines chansons de leurs deux premiers albums risqueraient aujourd’hui de coller une grosse migraine à ta chère Sandrine Rousseau : « Sometimes », « Peaches » et l’incontournable « Bring on the nubiles » autant de titres qui feraient passer le groupe en cour martiale si d’aventure les fameux commissaires wokistes s’y intéressaient. En 2024, toujours possible et souhaitable d’entendre ce genre de répertoire sur scène ?

EN - Attends, je viens de fredonner » Peaches »…un acte très subversif non ? Même les Stones ne jouent plus « Brown sugar » ! Plus sérieusement, dans l’art il y a deux façons de procéder. Soit on choisit de rendre compte de ce qu’il y a dans sa tête ou dans la tête des gens (du moins on essaye) soit on se plie à la mode culturelle du moment. On fait alors de l’art programmé ! Prenons l’exemple de « Bring on the nubiles » : il y a du » cul « dans les paroles de ce titre. Je précise qu’il peut y avoir aussi du « cul » facile ou peu acceptable. Mais pour cette chanson comme pour d’autres, il faut accepter de se confronter au dérangeant, au mal ou à la part d’ombre de tous. Prenons l’exemple de ce film qui vient de sortir et qui évoque la vie tranquille, familiale, agréable et même mondaine du commandant d’Auschwitz. Cet homme était cultivé et faisait partie de cette grande civilisation allemande qui nous a donné les plus grands musiciens de la musique classique ! Il recevait à sa table ses invités du moment alors qu’à quelques centaines de mètres de sa maison, l’extermination industrielle des juifs tournait à plein régime. Faut-il « boycotter » ce film parce que jugé peu convenable ? La violence existe en nous. Il faut s’avoir s’y confronter. Cette part d’ombre, il faut l’assumer, la comprendre.  Sinon il faudra demain accepter de vider toutes les bibliothèques ou de censurer certaines chansons des Stranglers ! Pour ma part je resterai aux côtés des Stranglers,  y compris lorsqu’Hugh Cornwell reprend en mode « crooner » le titre « Bring on the nubiles » ! Dans cette version re visitée, la subversion est totale !


SF - Le dernier album « Dark matter »  a connu un beau succès, digne de celui reçu à l’époque par« Feline » Sur ce disque figure un titre détonant mi disco mi opéra, « White stallion ». Une petite prouesse hybride et dansante qui pourrait en annoncer d’autres dans ce registre. L’esprit Stranglers, ce n’est pas un peu ça ? A savoir, « une poigne de fer dans un gant de velours » pour reprendre l’expression de François Ducray dans sa critique de l’Album « Aural Scupture » parue dans le Best de l’époque.

EN - J’adore « White stallion » et « Dark matter » fait désormais partie de mon Top 5. JJ m’avait parlé  de ce titre bien avant la sortie du disque. Il me disait qu’il travaillait sur un « truc » bizarre sans se demander si cela pouvait « coller » avec les Stranglers. Cette chanson représente très bien le groupe. Une remise en cause permanente, sans limite et avec talent. J’adore vraiment ce titre ! D’ailleurs le thème de ce titre qui évoque la décadence en cours du monde occidental est d’actualité. Mais comme nous sommes sur un phénomène civilisationnel qui se déploie sur un temps long, pas certain que nous soyons encore là pour assister à la chute de l’empire romain ! Peut-être y aura-t -il un rebond ? Ce miracle possible devra passer alors par une confrontation avec ceux ou celles qui aspirent à la fin de notre monde et qui prophétisent chaque jour la liquidation de notre patrimoine culturel. Avec eux, c’est le règne de la médiocrité, de la soumission et du renoncement. Les Stranglers contribuent à leur manière à lutter contre ce phénomène.


SF - En revoyant récemment une série britannique intitulée « This is England » j’ai à nouveau compris toute la place qu’occupait la musique et le foot dans la culture populaire britannique. Un mélange subtil d’exutoire parfois violent et de tradition qui ne peuvent se comprendre en France. Toi-même tu es resté fidèle à la culture du pub et du stade ?

EN - Le foot et la musique sont consubstantiels de la culture britannique. En France c’est important également mais pas autant … Chez nous, ce sont des passions un peu extérieures. Personnellement je m’intéresse principalement au foot anglais. Tout est grandiose là-bas ! Les stades, l’ambiance, le jeu, le public etc . En France quelques clubs perpétuent cet état d’esprit. Je pense à Lens ou à St Etienne. De mon côté je suis un fan et plus qu’un fan d’Arsenal ! Un peu comme Baz avec Sunderland ! Tiens voilà un club  qui n’a jamais gagné grand-chose. Un club qui malgré tout peut compter sur son public et cela même si certaines saisons sont vraiment « galères ». Peu importe, les supporters sont toujours là. Et sur la pelouse, personne ne se planque ! Et que dire de Liverpool, là aussi personne ne se planque ! Surtout après avoir entendu le « you never walk alone » à Ansfield Road ».  Magique !


SF - Dans notre première interview, tu avais évoqué également ton intérêt et ton goût pour un groupe comme Joy Division. Manchester avec le foot en prime, ce n’est pas aussi bien que Minneapolis ? (Lieu où tu vas régulièrement)

EN - Cela fait vingt et un ans que je vais à Minneapolis. Tous les étés je vais retrouver Graham Parker. Cette année j’irai sûrement en avril. Je compte suivre quelques concerts, voire faire toute la tournée. Mais c’est vrai que Minneapolis n’est pas une destination très connue ou du moins très « immédiate » lorsque l’on veut aller aux USA. Généralement, tu choisis New York, Los Angeles ou la Floride ! Maintenant j’ai mes habitudes, mes repères, mes amis là-bas. Au passage je te conseille le dernier album de Graham Parker qui a reçu un excellent accueil lors de sa sortie. Il a fait un carton ! Sinon, pour reprendre le début de ta question, j’aime en effet beaucoup Joy Division.


SF - En évoquant ensemble notre goût commun pour les groupes anglais, punk ou post punk, nous partagions le fait que le rock français n’était pas invité à jouer à ce niveau. La langue, l’antériorité et le savoir-faire quasi génétique des groupes outre-manche nous condamne au strapontin. Pourtant quelques groupes en dehors de la scène punk dite alternative ,  sonnaient bien (les Dogs, Marquis de Sade ou les Thugs par exemple ) Tu as écouté du rock français ? 

EN - Il y a plein de bons groupes mais je reste fidèle à ma passion des groupes anglais (période fin 70 début 80). J’ai aimé aussi un groupe français peu connu, Extraballe. Ce groupe qui n’a pas duré longtemps a sorti trois albums. Très doué mais sans réel succès ! 


SF - Taxi Girl et l’album « Sepukku » produit par JJ ?

EN - Oui bien sûr ! Que ce soit « Cherchez le garçon » ou l’album « Sepukku », ce groupe était vraiment formidable. Tout cela me ramène aussi à cette période de ma jeunesse ou je passais des heures chez New Rose. C’était l’époque des magasins de disques ! Un âge d’or qui a disparu…tout une époque si lointaine et qui est derrière moi !


SF - La prochaine tournée des Stranglers approche et les salles anglaises se remplissent comme chaque année. Côté France, il y aura l’Olympia et quelques autres dates en province. Tu seras présent pour les voir ?

EN - Sans faute ! 


SF - Peut-on espérer un article conséquent dans le JDD ?

EN - C’est prévu. Je pense faire une double page. J’en ai discuté avec JJ qui me propose de faire l’article plutôt en avril. Mais oui, je ferai un « papier » pour les cinquante ans de carrière !


SF - De ton côté, un projet de roman est en préparation ou tu envisages plutôt de donner une suite à ton essai décapant et jubilatoire sur Sandrine Rousseau ?

EN - Je vais sortir un pamphlet sur JL Melenchon. Je viens de recevoir les « épreuves » et je compte bien rajouter quelques gouttes d’acide ! 


SF - Merci Eric et à bientôt sur Paris pour poursuivre cette discussion. Merci pour ton soutien et pour ta fidélité au groupe.

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Lire aussi : Eric Naulleau : "les Stranglers restent largement au-dessus de tous"

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Excellente interview merci ! Top Man Nolleau. Sensible et intelligent

Anonyme a dit…

Dommage que Nolleau se soit perdu avec ses fréquentations de personnes très à droite, lui homme de gauche, je suis d’accord avec lui sur le fait que certains à gauche ne prennent pas de risque avec l’islam, mais pas sûr que JJ qui avait donner un interview sur France Inter en disant l’aliénation par les religions soit d’accord avec lui sur ses propos sur le christianisme.