Tout au long de la tournée 2015, les envoyés spéciaux du blog français vont vous faire vivre les concerts. Ambiance, set-list, anecdotes, les fans prennent la plume et disent tout...
The Stranglers à Saint-Étienne, le 12 novembre 2015.
Texte et photos : Stéphane
J’arrive vers 16h15 à l’entrée de la salle, accompagné de mon pote Marc. Après avoir échangé au téléphone avec JJ à midi , je devais en effet les retrouver pour, entre autres, assister d’abord à la balance puis discuter tranquillement avec le reste du groupe. Après être passé saluer Gary Knighton, Tour Manager et blagué sommairement sur mon blouson Harrington (pas tout compris), je retrouve JJ dans le couloir qui mène aux loges. Accompagné de Baz qui m’embrasse comme du bon pain (il est vraiment simple, direct et démonstratif), je m’apprête à aller savourer quelques titres en guise d’échauffement.
Pas de chance, je suis en retard de 5mns et cela me prive par conséquent d’un petit warm up portant sur un seul titre. Je profite alors du moment pour me balader sur scène et pour bavarder avec JJ des sujets du moment. La tournée se passe bien, les ventes de billets sont en nette progression. Belle affluence du côté de Rennes, La Rochelle, Toulouse mais aussi demain à Besançon et à Strasbourg où, à 100 tickets prêts, le concert est plein. St Etienne devrait être plus modeste … à voir ! Je retrouve le chemin des loges où JJ me présente à Jules Delbarre (ex BP Zoom). C’est le boss de « Homard et Saucisse Production » et c’est lui qui, avec un pote d’enfance, fait tourner les Stranglers. Couvert par le secret défense je ne peux rien dévoiler mais il est clair que nous devrions avoir de belles choses en perspective pour 2016. J’enchaîne ensuite une discussion (un peu décousue) avec Baz où je lui indique que je trouve dommage de ne jamais jouer « Barbara » de l’album « Suite 16 ». J’apprends que c’est une chanson dédiée à un amour de jeunesse (le premier ? j’ai l’impression). Il me gratifie alors sur un coin de scène d’une version perso et acoustique de ce titre. Seul face à lui, je déguste le cadeau, voire je chantonne avec lui !
17h c’est l’heure du repas , je m’éclipse pour les laisser tranquilles. Une demi-heure plus tard, je me rapproche de Jim Macaulay pour lui demander de nous accorder une interview en début d’année. Je lui explique, non sans mal, que j’adore son style et sa frappe puis je le laisse faire une petite sieste digestive. Très sympa, humble et visiblement très heureux d’être là, ce Jim mérite d’être connu !
18h retour à l’Hôtel puis, après quelques bières, à nouveau retour aux loges. Rien à signaler.
20H15 première partie avec le duo électro sautillant Caspian Pool. Pas mal au début puis nettement plus anonyme au fil des morceaux. Enfin, tout le monde s’en fout un peu. La salle se remplit tranquillement puis, comme en écho à notre générique de pré concert préféré, du monde sorti de nulle part rapplique. La salle n’est pas totalement pleine mais c’est très loin d’être médiocre. Pour une date dite faible, c’est franchement pas si mal. L’enceinte est pleinement occupée, avec certes quelques espaces vides dans le fond.
L’entame avec « Toiler » semble tétaniser tout le monde. Jim cogne comme un sourd et Baz fait chauffer le moteur avec toute la densité scénique que nous lui connaissons. Pour autant, l’enchaînement avec « Straighten out» et « Grip » ne fait pas décoller la salle. Pas nécessairement le meilleur trio de tête mais, comme un peu partout dans l’hexagone, la suite du set remet très rapidement les pendules à l’heure. JJ parle, se moque (le foot à St Etienne …), semble très en jambe. La cohésion avec Baz est totale. Dave qui semble toujours un peu ailleurs, assure et Jim me fait une très forte impression. J’ai même le sentiment qu’il captive une bonne part de l’attention du public. La disposition de sa batterie permet de bien le voir. Ce qui n’était pas du tout le cas de Jet, masqué dans son bunker et donc peu visible.
Moment forts : l’enchainement « MSD » et « European Female » (« Feline » quelle classe ! ), les puissants « Norfolk Coast », « Time to die », « I feel like a wog » ou « Freedom is insane » (ma préférée ce soir) . A noter la version musculeuse et jouissive de « I've been wild »
Pour le reste, un simple rappel avec un « Tank »dantesque et un « No more heroes classique » . Exit « La folie » , pourtant programmée mais que JJ garde ou retire suivant son humeur du moment. En conclusion, j’ai assisté à un concert très énergique, qui est monté en puissance en seconde partie et qui a démontré encore une fois que la complicité entre JJ et Baz est le carburant essentiel du groupe.
Retour aux loges pour prendre quelques bières et passer un moment avec le groupe. Le reste appartient aux souvenirs du rédacteur.
3 commentaires:
J adooore la photo !
Textes et photos superbes (d'ailleurs au passage, les photos et analyses des précédents concerts, pour la tournée française, étaient de même facture...).
Effectivement, dommage que le titre "Barbara (Shangri-La)"ne soit pas joué en live; on comprend mieux pourquoi maintenant.
Sur le même album (Suite XVI), que je viens justement d'écouter, il y aussi l'excellent "Bless You Save You, Spare You, Damn You" : Superbe ballade, méchant son de guitare qui envoie bien, surtout à la fin. Que dire des claviers,au milieu, toujours excellents...
Amitiés.
Hervé
Allez stp c est quoi les bonnes choses pour 2016 ? C est que j ai faim moi!
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