jeudi 14 décembre 2023

JJ : "J’aimerai faire un disque en français avant de faire un nouveau Stranglers"

Nous sommes très heureux, pour cette fin d'année, de vous proposer une interview exclusive de Jean-Jacques Burnel ! Un grand merci à lui pour son soutien et sa confiance.

Nous remercions également Anne-lu pour les photos et vous tous, chers lecteurs et chères lectrices pour votre fidélité toujours constante et positive !

 

Stranglers-France - Il y a un peu plus d’un an, un livre d’entretiens sur ta vie, ta carrière est sortie sous le titre « strangler in the light ». Le choix partagé avec l’auteur Anthony Boile de faire une biographie à partir de sujets ou de thèmes choisis en commun et en dehors du fil chronologique habituel a généré un contenu d’une épaisseur exceptionnelle. Avec le recul du temps mais également au vu du succès rencontré par ce livre, que retiens tu à titre personnel de cet exercice à la fois introspectif et forcément intime ? Tu as en effet exposé beaucoup de choses, bien plus que dans les centaines d’interviews récentes ou passées que tu as pu donner.

Jean-Jacque Burnel - Le truc c’est que je n’ai rien dit de plus que ce qui était prévu ! Je n’ai rien dévoilé de plus car Anthony avait tout très bien préparé. Il avait bien préparé ses devoirs ! De mon côté j’ai répondu avec honnêteté à ses questions. Mais je suis resté dans le cadre que nous avions prévu ensemble.
 
 
SF - Dans ce livre je trouve que nous faisons davantage connaissance avec le jeune homme diplômé et l’homme de culture que tu es devenu au fil du temps qu’avec le bassiste karateka fan de moto. Tes connaissances historiques voir ton goût pour la géo politique nous font découvrir un homme qui s’interroge sur la marche du temps et de l’histoire. D’où vient cette curiosité, toi qui à vécu « à cheval » sur deux pays qui, pendant des siècles, ne sont guère aimés.
 
JJ - Ma situation personnelle y a beaucoup contribué car je suis né à Londres. Et cela même si pour les britannique je restais avant tout un Français. Mais j’ai voulu faire le maximum pour m’intégrer. J’ai étudié dans une école Royale qui dispensait également un enseignement militaire. Il y en avait huit dans le pays. La mienne remonte à 1552. C’était une école qui préparait les futurs officiers. Il y avait un sentiment de « classe » très forte. J’ai appris jeune le maniement des armes et tout ce qui pouvait toucher aux disciplines militaires. J’observai beaucoup. J’ai fait beaucoup d’effort pour être comme les autres. C’était aussi pour moi une façon de survivre dans un cadre scolaire où j’étais toujours un peu moins anglais que les autres. Ce qui est marrant c’est que j’ai reçu ma convocation pour aller faire mon service militaire en France alors que j’avais déjà fait cinq ans d’école militaire ! J’ai refusé et j’ai déserté ! J’étais un vrai déserteur pour l’état français.
 
 
SF - Certains livres d’histoire t’ont marqué plus que d’autres ? Et d’ailleurs que lis tu en ce moment ?
 
JJ - En ce moment je lis plusieurs livres dont un sur l’histoire des vikings. Je m’intéresse beaucoup à eux. C’est un peuple incroyable. Ils pouvaient partir de la mer Baltique et rejoindre Constantinople. Voir aller jusqu’à Kiev ! Ils pouvaient faire rouler leurs drakkars sur la terre et aller quasiment partout.  Après je m’intéresse aussi à l’actualité. Je ne vis pas comme une autruche avec la tête cachée dans la terre ! Je ne vis pas dans ma bulle ! Pour moi une vie ne doit pas servir à ne rien faire ! Je réagis à ce qui m’entoure et cela stimule mon imagination pour écrire des chansons. D’ailleurs j’ai peu écrit sur « l’amour ». Je ne connais pas bien ce sujet. Evidemment je peux parler de « bite, de sexe etc » mais ça n’a pas d’intérêt. Je préfère observer le monde. C’est toujours plus intéressant. Les livres sont importants mais ils n’apportent pas une vision complète et personnel de la réalité. Et puis les livres d’histoire sont souvent écrits par les gagnants ! Sinon j’aime lire également une revue d’histoire (Historia) , c’est un abonnement que m’a offert la BBC.


SF - Puisque je parle d’histoire, le dernier film de Ridley Scott (Napoléon) bien que contesté par les historiens, est véritablement plébiscité par les spectateurs ! Je passe sur le personnage, aujourd’hui plus célèbre que le Duc de Wellington mais je m’interroge sur un thème que tu as porté avec la chanson « White stallion » à savoir la décadence en cours du modèle occidental. Que penses-tu de cette idée qui consiste à envisager les civilisations comme avant tout des cultures distinctes, indépendantes et qui comme tout espèce vivante naissent, se développent, vieillissent puis finissent par disparaître ? Partage tu cette approche très morphologique et non linéaire de l’histoire sachant que ton fameux « tigre » guette déjà sa proie ?

JJ - Oui tu as raison, cette chanson est une métaphore au sujet de la fin possible de la civilisation occidentale. Nous sommes sur du temps « long » et ce n’est pas encore pour demain ! On parle souvent du déclin en cours de l’Amérique mais ils ont encore des kms à faire ! Je pense qu’il faut en prendre conscience et faire attention à ne pas vouloir toujours tout remettre en cause. Ce qui attend après n’est pas forcément très enviable ! Nous avons encore une certaine qualité de vie. Alors attention au tigre chinois qui nous guette !


SF - Après les rats, les félins ou les corbeaux, la symbolique des dragons asiatiques ne fait pas encore fait partie de votre panthéon créatif. Hormis le Japon que tu connais bien, les Stranglers se sont assez peu intéressés à l’extrême orient. N’est-ce pas un paradoxe quand on connaît ton goût pour les arts martiaux ?

JJ - Non ce n’est pas contradictoire ou paradoxal ! Je connais bien le Japon qui malgré son « occidentalisation » en cours reste, quand tu grattes un peu sous le vernis, un pays qui conserve ses traditions. Après c’est vrai que cet univers n’apparaît pas beaucoup dans l’œuvre des Stranglers. Même si j’ai écrit la chanson « Ice » en hommage à Yukio Mishima. Le Japon est un pays de contrastes apparents mais qui garde profondément ses traditions.



SF - Parlons musique :  tu as récemment travaillé avec l’artiste belge Dario Mars sur un titre (« je suis le feu ») mais aussi avec Frédéric Lo pour une reprise d’une chanson de Daniel Darc (« la pluie qui tombe ») Ces deux participations qui te permettent de poser ta voix dans un style et une ambiance musicale que visiblement tu affectionnes, nous questionne : est-il envisageable de te voir composer des chansons pour toi-même ? En français, en solo ou en collaboration avec une personne aussi talentueuses que Frederic Lo ?

JJ - Oui j’y pense en ce moment. J’aimerai faire un disque en français avant de faire un nouveau Stranglers.  S’il y a un nouveau Stranglers ! On verra. Mais en ce moment je n’ai pas le temps. De toute façon si je dois enregistrer un disque en français , je prendrai quelques conseils pour les paroles et l’utilisation des mots en français. En tout cas je te confirme que ce projet m’intéresse.


SF - Tu as indiqué à plusieurs reprises que tu jouais près de chez toi avec un ex Yardbirds (le batteur). De ces sessions jouées pour le plaisir est-il également envisageable de voir un jour le retour des  Purples Helmets mais cette fois composé de tes amis musiciens du Var ? Le tout pour faire  un bon vieux disque de reprises  ou de compostions originales , juste pour le fun ?

JJ - Oui je te confirme. Je prends un grand plaisir à jouer avec eux tous les samedi après midi, trois à quatre heures à chaque fois. Ils sont très bons d’ailleurs ! Cela me fait aussi du bien aux doigts ! Mais sans condescendance, je t’assure vraiment qu’ils jouent bien. Souvent on imagine que seuls les groupes britanniques sont bons mais on oublie trop facilement tout l’apport des musiciens français au début du siècle précédent. Debussy, Satie, Fauré, Berlioz ….pour moi c’est considérable. Ils sont parmi les meilleurs ! En tout cas, jouer avec d’autres musiciens m’apportent énormément. Il faut toujours apprendre et on apprend toujours avec les autres. Nous allons jouer en janvier dans un pub et nous avons enregistrés deux titres (non mixés) mais qui donne un aperçu de ce que nous jouons. Je n’oublie pas mes racines car j’ai grandi avec le blues britannique des années 60.  Et j’ai envie de faire partager cette culture musicale.



SF - Au fait as-tu des nouvelles d’Alex Gifford ? Il avait magnifiquement réussi son coup avec son groupe Propellerheads et une collaboration sur un titre avec Shirley Bassey ?

JJ - Non aucune nouvelle. Il était très doué, un excellent multi instrumentiste. Il a en effet cartonné avec son groupe à l’époque. Je crois qu’il vit à New York mais non, je n’ai jamais eu de nouvelles depuis maintenant très longtemps.



SF - En 1980, les Stranglers sortent un disque complexe, peu commercial (c’est un euphémisme) et controversé car traitant d’une intrigue biblico spatiale qui avait refroidi à l’époque le plus grand nombre. Pourtant plus de quarante après, ce disque, le Gospel According to the MIB est considéré comme un de vos plus grands disques. Certains parlent même d’un chef d’œuvre. Quelle a été ta contribution créative ou ta part personnelle dans cette aventure musicale si risquée ? Car on parle souvent du thème des MIB proposé par Jet ou des parties de clavier de Dave alors qu’il me semble que ta basse dessine des lignes incroyables sur ce disque à part.

JJ -
J’ai écrit avec Hugh tous les titres. C’était nous qui écrivions tout et Jet et Dave complétait après. Par exemple sur « Hallow to our mens » j’ai tout écrit. Nous avions tout notre matériel dans mon salon chez moi, à Cambridge. Nous pouvions rester des heures à travailler. Au milieu de la campagne nous ne dérangions personne ! Le matériel commençait à changer. Nous étions un peu comme des artisans en recherche de nouveaux sons, notamment électroniques. Le matériel était nouveau, un peu rustique et nous sommes arrivés à faire des choses incroyables avec cette nouvelle technologie. Nous étions très en avance sur notre temps. C’est un disque qui compte, plus que « Dreamtime » par ex qui est plus facile ou moins marquant dans notre discographie. Mais oui ce n’était pas un disque très facile !



SF - A la même époque les Clash sortent un triple album « Sandinista » qui fut un bide alors qu’ils sortaient d’un succès phénoménal avec « London Calling ». Ce disque est considéré aujourd’hui comme un disque unique dans leur discographie. Joe Strummer n’est plus là et il ne reste plus grand monde de cette époque, regrettes-tu ce temps où la confrontation, parfois musclé avec l’industrie musicale rendait possible la création dans l’adversité de disques où les groupes se mettaient vraiment en danger ? En tout cas bien plus qu’en balançant aujourd’hui des clips gratuits sur Youtube.

JJ - Pour nous aucun problème. Nous avions « carte blanche » et personne ne disait aux Stranglers ce qu’ils devaient faire ! Les maisons de disques à cette époque pensaient tout contrôler, tout diriger. Quand EMI a repris United Artist ,ils ne savaient pas quoi faire de nous. Mais nous , nous savions quoi faire ! Après le « Gospel Acording » nous avons sorti « la Folie » et même « Golden brown » dont ils ne voulaient pas ! Et après il y a eu le titre en français « la Folie » !!!! Avec les Stranglers , impossible de transiger ! Pour les Stranglers la confrontation existait mais au final c’est nous qui décidions de la prise de risque. C’était comme ça.



SF - La tournée des 50 ans approchent. Jamais je n’aurai imaginé une telle longévité lorsque j’ai acheté mon premier disque en 1982 ! Sans trahir de grands secrets, que pouvons-nous espérer de cette prochaine tournée qui je l’espère ne sera pas la dernière ! Tu as parlé d’un concert en deux parties, d’un choix de titres audacieux et peut-être, nous l’espérons tous, de quelques dates en France . Toutes ces déclarations sont toujours d’actualité ?

JJ - Nous proposerons un concert en deux parties. Un premier set de 50 minutes, plutôt « intello » (rire) avec des titres justement du « Gospel According » et le titre « Hallow to our men » pour débuter. Nous avons raccourci la version à 5 minutes, c’est mieux pour commencer le concert ! Puis une pause de 30 minutes, il faut bien ça pour que les anglais aillent prendre une bière et surtout les faire revenir ! Après il y aura un deuxième set d’une heure, à voir. Nous avons déjà « calé » le premier set  et nous avons encore des trucs à voir pour finaliser la deuxième partie qui sera plus classique. Entre nous, jouer les titres du « Gospel according » est un vrai défi pour nous. Assez compliqué ! Sinon nous ferons un Olympia l'année prochaine et quelques festivals en France mais avec un autre répertoire.



SF - Tu connais sûrement la fameuse phrase de W. Churchill au sujet de l’équitation et du sport en général. Le cheval ? Très dangereux devant, très dangereux derrière et très inconfortable au milieu. Après tant de concerts et de temps passé en tournées, as-tu encore l’appréhension de monter sur les planches ? Car si la fatigue ou l’usure existe probablement, tu sembles toujours très serein, toujours tout en maîtrise alors que sur scène comme sur un cheval tout peut arriver ! Jouer sur scène est pour toi comme exécuter un « kata » sans filet et qui durerait deux heures ?

JJ - Exactement ! Comme une forme de « kata ». Et comme tu cites Churchill je vais aussi te donner cette citation « Ne cédez jamais. Ne cédez jamais, jamais en rien sauf aux convictions de l’honneur et du bon sens. Ne cédez jamais à la force. Ne cédez jamais à la puissance apparemment écrasante de l’ennemi…jamais !



SF - L’ancien Président de la République François Mitterrand disait que « l’histoire passe par les mêmes chemins que la géographie ». Celle des Stranglers est passée dans presque tous les endroits du monde sauf me semble-t-il du côté de l’Amérique du Sud. Existe-t-il encore un lieu, une salle ou même un pays où tu rêves encore de jouer avant de fermer le rideau ?

JJ - En effet, nous n’allons pas jouer en Amérique du Sud et je le regrette mais nous ne voulons pas nous faire arnaquer ! J’ai plein de copains qui se sont fait avoir là-bas. Je ne veux pas me faire « baiser » ! Tiens , une info : nous allons jouer au festival de Pasadenas en Californie. Au début j’ai refusé net, c’est non ! Ou alors vous allez tripler la somme ! Finalement ils ont accepté et nous allons jouer une quarantaine de minutes pour un beau chèque (rire) ! Entre nous je m'en fous de jouer dans ces endroits qui sont apparemment important pour un groupe. Je n’ai plus rien à prouver. Je m’en fous de cette gloire qui ne m’a jamais intéressé. J’en parle parfois avec mon pote Adam Clayton (bassiste U2) mais je ne change pas d’avis. Je ne suis pas trop orgueilleux mais franchement, je le répète : je m’en fous de tout ça !



SF - Tu as évoqué à plusieurs reprises ton souhait d’enregistrer un nouveau disque. Tu as indiqué avoir pas mal d’idée et tu as même dis vouloir poursuivre l’exploration du registre disco, registre qui avec le titre « White stallion » nous a fait découvrir que Donna Summer pouvait s’accoupler avec Mozart. Tu confirmes cette direction ou cette orientation ?

JJ - Oui je souhaite creuser dans cette direction. C’est nouveau pour nous. J’en ai envie même si nous avons plein d’autres titres en tête. Pour encore revenir au « Gospel According » nous avions déjà proposé un peu de disco avec « Thrown away » …. !!!



SF - Toby et Jim seront associés au processus créatif ?

JJ - Non c’est Baz et moi qui composons tout. Mais je ne suis pas fermé à l’idée. S’ils viennent avec une bonne idée, pourquoi pas ! Pas de problème.



SF - Au fait que penses-tu du groupe de Baz (Wingmen) ? De leur premier disque notamment ?

JJ - J’aime beaucoup ! C’est un bon petit groupe avec un super guitariste, celui des Ruts DC mais aussi avec Paul Gray le bassiste des Damned. Je suis très content que les autres Stranglers jouent avec d’autres musiciens. C’est très bon pour le groupe.


SF - J’adore les Damned, tu aimes également me semble t-il  ?

JJ - J’aime bien les Damned aussi. Leur dernier album est très bon. Et cela même si le batteur d’origine (Rat Scabies) est revenu. Il avait joué avec les Stranglers à une époque. Un vrai connard !
 

SF - Aujourd’hui tu es le dernier membre actif des Stranglers d’origine. Tu donnes ainsi raison à Charles Darwin : tu étais bien le plus robuste et le plus endurant ! Plus sérieusement et génétique paternelle mis à part, cela te donne aussi une responsabilité nouvelle ou supplémentaire. Car si finalement le groupe est devenu au fil du temps un peu comme une « marque » qui échapperait à ses créateurs, tu assumes désormais et encore plus qu’avant le leadership du groupe. Plus simple à gérer pour toi ?

JJ - J’étais prêt et je suis encore plus près aujourd’hui. Baz est extraordinaire, avec lui tout a changé depuis son arrivée. Toby aussi est un véritable clone de Dave. Je les écoute tous les quatre même si au final…… c’est moi qui décide (rire) !


SF - Avant de conclure revenons aux anglais : Tu connais peut-être la célèbre phrase de Georges Clemenceau : « l’Angleterre est une colonie qui a mal tournée ! » Blague à part, les anglais ont désormais un roi à la tête du royaume. En terme de continuité historique et de stabilité institutionnel, la monarchie est, avec toutes ces imperfections, possibles garante encore et toujours du récit national britannique :  penses-tu que notre république si mal en point aujourd’hui,  manque d’incarnation ou d’une représentations symbolique qui sans trahir son propre héritage pourrait rassembler un peuple aussi divisé que le nôtre ?

JJ - Jeune j’étais républicain. Mais avec le temps et l’expérience je constate que le système monarchique marche plutôt bien et assure une certaine stabilité, une véritable continuité. Les gouvernements font leurs boulots mais le monarque doit rester attentif aux attentes de son peuple. Il n’est pas de passage. Il est au-dessus du quotidien des politiques. C’est assez malin et bien fait.  Le Roi n’a pas de promesses à faire ! Il veille et représente l’histoire de son pays.

 
 
SF - Un dernier mot pour nos lecteurs qui comme je te l’ai déjà indiqué ne sont pas que français. Nous sommes lus et très suivi en Amérique, au Japon, en Allemagne  et même en Ukraine !
 
JJ - Ça me fait super plaisir que le blog marche bien et que vous soyez lu partout dans le monde ! Les Français sont parfois mal compris à l’étranger. Vous pouvez compter sur moi. Je suis à vos côté et je vous aiderai toujours !

JJ interviewé par Stéphane pour Stranglers-France

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Passionnant Jj on ne s’ennuie jamais avec lui
A bientôt en France
Feline

Anonyme a dit…

Pas de vraie tournée 50ème en France, alors ?

Colandco a dit…

Merci pour l'interview et le site. Un bon moment pour vous. Et pour moi .

Bladerunner a dit…

Il aurait été intéressant de questionner JJ sur le fait de jouer l'intégralité d'un de leur album en Live, excepté Black & White en 2011, ils n'ont pas renouvelé l'expérience contrairement à bcp de groupes de leur génération.Pour un disque en français? Je signe tout de suite, je pense qu'une collaboration avec Frédéric Lo aboutira à un bon résultat.

Anonyme a dit…

Chouette interview! L'Olympia aussi est une bonne nouvelle! Par contre, pas de tournée en France et pas de nouveau disque Stranglers... Espérons un titre peut-être...?

Anonyme a dit…

y'a des fautes mais bravo pour l'entretien, bon travail !

Tommy Deuce (Jean François) a dit…

Magnifique interview. Tellement loin des questions classiques posées aux artisttes. Merci à JJ et au FAn Club. ne excellente année à tous

AnneLu a dit…

Merci pour ces nouvelles très prometteuses ! et merci aussi d'avoir orienté l'interview sur JJ lui-même, sur son présent avec mais aussi sans les Stranglers. Cela élargit l'horizon et change des sempiternelles questions et interviews qui se veulent, soit très techniques, soit sont total à la ramasse style "Bruno Locher bonjour, comment t'appelles-tu ?!"