samedi 27 octobre 2012

The Stranglers French Tour Diary 2012

Vous trouverez ci-dessous un compte rendu de la dernière Tournée française du groupe... Un grand merci à Tominblack de nous faire partager ses aventures ! 

Cela fait maintenant une douzaine d'année que mon père m'a refilé le virus des Stranglers, c'est vite devenu une drogue dont je ne pouvais plus me défaire et à laquelle je suis toujours accro aujourd'hui. J'avais 11 ans lors de mon premier concert, c'était le 1er avril 2004 au Trabendo à Paris, pour la présentation de l'album Norfolkcoast. Depuis j'ai enchainé les dates, jusqu'à ce que je devienne majeur, vacciné et sûrement le plus important lorsque l'on entreprend de suivre une tournée, titulaire du permis de conduire ! Alors forcément, après une période de 5 ans, ou les concerts effectués dans l'hexagone se comptent sur les doigts d'une main, lorsque j'ai appris qu'une tournée démarrerait en Avril 2012
Ne pouvant pas assister à la première date qui était à Lille (beaucoup trop loin pour moi) je décide donc de démarrer la tournée à Angers qui sera donc mon 1er concert de l'année 2012 après la Convention de novembre 2011.


Angers, Le Chabada (Mardi 3 Avril) :
C'est donc dans un petit village non loin de Royan en Charente Maritime, que se prépare le départ pour cette aventure unique. Vérification des billets, plein de la voiture etc ... C'est bon tout est ok. Départ vers 13h30-14h pour un RDV autour de 18h devant la salle avec un ami de Rennes et fan de toujours François. C'est donc parti pour 300km d'excitation mais aussi d'appréhension, car, je ne pars pas tout seul, j'ai pris le soin d'emmener ma basse avec moi dans l'objectif de la faire dédicacer.

Arrivée un peu plus tard que prévu, autour de 18h30, forcément, lorsque l'on se pointe dans une ville de 150 000 habitants à l'heure de la débauche et que le GPS tombe en rade, arriver à l'heure devient un exercice périlleux.
C'est donc, une fois arrivé, que nous attendons tranquillement l'ouverture des barrières (vers 20h), en observant un afflux massif de têtes recouvertes de cheveux blancs au fur et à mesure que l'heure approche.
« Enfin ça ouvre ! ». Pas une seconde à perdre, placement au devant de la scène, Mike Marlin, 1ère partie sur toute la tournée va bientôt entrer en scène. Nous sommes à ce moment précis rejoints par Eric (Appareil photo à la main) que je connais depuis quelques temps et Manu, ce qui n'était absolument pas prévu. Mais quoi de mieux pour un peu plus d'ambiance !

Les Stranglers se laissent désirer, ce n'est finalement qu'autour de 22h qu'ils apparaissent sur scène, devant une foule désireuse de découvrir une partie du dernier album en live et aussi le quatuor Golden Brown, Always the Sun, Strange Little Girl et European Female auquel on ne peut pas couper, ce qui peut devenir un peu frustrant pour des fans de la première heure.
Bref, début du set, sans sommation, ils attaquent avec un Burning Up Time bien gras (dans le sens positif). Et ce qui est génial avec ce morceau en ouverture, c’est que tu prends une grosse claque d’entrée par la puissance dégagée. Puis s'en suit une longue ballade d'une bonne heure et demi ou ils joueront 4 titres sur 11 du dernier album, Lowlands, Time Was Once On My Side, Giants et Mercury Rising ce qui n'est pas énorme on aimerait en voir plus (15 Steps, Freedom is Insane) mais bon, c'est un choix de leur part. Alors même si ça ne restera pas comme le concert du siècle, par l'ambiance notamment (même si Manu était là), environ 700 personnes selon les chiffres, c'est tout de même un bon rodage pour la suite.
SET LIST d'Angers (Merci à Manu)

Fin du concert après deux rappels, dont un superbe et très énergique Tank, et là je tire mon chapeau à Ian Barnard ! Qui a fait du très bon boulot, digne d'un Jet Black pour moi. Mais ce n'est pas fini, après le concert petite rentrée en Backstage, ou l'on voit défiler chacun leur tour Dave, JJ et Baz qui viendront apposer leur signature sur la tête de manche de ma basse ! L'occasion d'échanger quelques minutes avec chacun d'eux avant de repartir pour une très longue nuit de route vers Bordeaux …


Rennes, Le Liberté (Mercredi 4 Avril) :
J’aurais pu assister au concert de Rennes le lendemain soir, si seulement je n’avais pas été en période d’examens. François à gentiment à accepté de participer au projet en faisant un petit compte rendu de ce concert. Voici ce qu’il en ait ressorti …

« Rennes le 3 Avril, The Stranglers, le retour… Ils n’étaient plus passés par Rennes depuis 1995 pour la tournée «About time » avec Paul Roberts et John Ellis… Une autre époque…

Le concert se déroule à l’étage, annexe de la grande salle du Liberté où les Stranglers étaient déjà venus du temps de leur splendeur le 1er octobre 1983 pour la tournée « Feline »
Mais là, nous sommes en 2012 et les Stranglers sont relégués dans une annexe qui tient plus du couloir que de la salle de concert … Néanmoins, celle-ci est pleine (environ 800 personnes), la set list est identique à celle d’Angers, le concert est très énergique, malgré un son qui s’améliorera au gré du concert et avec Burnel qui nous gratifie d’une saillie à l’encontre de Nantes qui n’a pas souhaité les accueillir malgré le peu de distance qui sépare les deux villes.

Au final, concert qui a agréablement surpris certains spectateurs venus voir en curieux « la bête moribonde », qui repartiront en se disant que l’animal avait de beaux restes et que Baz Warne était plus qu’un choix par défaut …. »


Bordeaux, Rock School Barbey (Vendredi 3 Avril) :
Retour donc à la Rock School Barbey, c’est en effet la seconde fois qu’ils viennent jouer dans cette salle, après un concert en 2009 qui précédait une date à l’Olympia et annonçait la fin de leur tournée européenne « Hits tour ».
Arrivée donc sur les lieux autour de 18h, après un trajet relativement court puisque je suis à Bordeaux pour mes études. L’ouverture des portes extérieures à lieu autour de 19h, mais il faudra encore patienter une bonne demi-heure pour voir s’ouvrir celles qui conduisent à la salle.

Mike Marlin entre en scène à 20h passée, enchaîne son set, qui commence à me devenir familier et très appréciable par la même occasion. Puis il laisse sa place pour la 5ème fois cette semaine aux Stranglers, très attendus par le public bordelais, dans cette salle qui se remplit petit à petit pendant que les Roadies font leur travail. Salle qui est sans doute un peu plus petite que celle d’Angers à titre comparatif, mais certainement meilleure en termes de qualité sonore. Voilà pour la forme, pour ce qui est du fond, très bon son même devant, mieux qu’à Angers, la « claque » Burning up Time est toujours là. Un léger changement du set, Goodbye Toulouse vient remplacer Time To die. A noter également, de bonnes périodes de dialogues, de déconnades entre Burnel et Baz et d’échanges avec le public à l’intervalle des morceaux ce qui était plutôt plaisant et inhabituel. Le concert à donc traîné et a bien duré plus de 2h avec là encore une énorme performance de Ian Barnard !
En bonus, petite discussion après le concert, dans la court intérieur, avec Baz dans un premier temps, puis JJ.

Donné par JJ à la fin du concert


Toulouse, Le Bikini (Samedi 7 Avril) :
Week-end Stranglers au programme donc, puisqu’après Bordeaux hier soir, c’est au tour de la ville Rose : Toulouse, d’accueillir les Hommes en noir. Et plus précisément  au Bikini, salle qui fut détruite en 2001 puis reconstruite en 2007 en proche banlieue toulousaine.

Départ de Bordeaux en fin d’après midi pour une arrivée aux alentours de 19h sous une pluie battante, l’ouverture des portes se fait dans la foulée, direction le bar situé dans l’entrée ou l’on peut voir le staff se restaurer dans le self au travers d’une grande baie vitrée. Puis entrée dans la salle, elle est grande, moderne, tout comme l’extérieur, aucune possibilités d’accès à l’arrière de la salle pour les curieux, comme ce pouvait être le cas à Angers ou à Bordeaux.

La salle est déjà pratiquement pleine lorsque Mike Marlin entame son set, et le public semble apprécier, ce qui n’est pas toujours le cas lors des premières parties. C’est donc toujours sur les coups de 21h, dans une salle pleine à vue d’œil, autour de 1500 personnes, puisque c’est la capacité maximale de celle-ci, que les Meninblack font leur entrée. Je me suis encore une fois installé au premier rang, au détail près que dans cette salle, il est espacé de la scène par des barrières fixées à un bon mètre cinquante. Cela retire la proximité que l’on peut avoir avec le groupe lors des concerts, mais ça permet aussi de profiter d’un meilleur son pour les personnes placées devant.
Au niveau de la prestation, rien à redire, set très bien rodé, toujours avec Goodbye Toulouse (A Toulouse !), et certes nettement moins d’interactions avec le publique que la veille mais l’intensité y était, certainement le meilleur concert depuis le début de la tournée.
3 Dates suivront (Montpellier, Marseille et Lyon). Dates que je n’ai malheureusement pas pu faire à cause de la distance et du fait quelles soit placées en pleine semaine. Ce qui nous amène directement au vendredi d’après et sûrement à la date la plus attendue de cette tournée française … Vous pouvez néanmoins suivre l’interview de Burnel réalisé à l’occasion de leur venu à Lyon sur le site de rock-interviews.


Paris, L’Olympia (Vendredi 13 Avril) :   
Ca y est, c’est le jour J. Ce soir les Stranglers joueront pour la 2ème fois de leur carrière à L’Olympia, mythique salle parisienne et pour la première fois dans le cadre d’une tournée française.

Le trajet se fait en train, pour une arrivée en début d’après midi à la gare Montparnasse. Mais c’est seulement après quelques stations de métro et après avoir déposé mes affaires sur mon lieu d’hébergement, que je vais enfin pouvoir me diriger vers la plus vieille salle de spectacle de la capitale et y retrouver un groupe d’irréductibles.            
Source : http://www.lordsofrock.net/the-stranglers-olympia/

C’est donc d’un pas décidé que je descends la Rue de Rome, puis traverse le Boulevard Haussmann, pour déboucher un peu plus loin sur le Boulevard des Capucines. En jetant un coup d’œil sur ma gauche, non loin de ma destination finale,  j’aperçois des têtes qui me paraissent familières, sur la terrasse d’un café parisien. J’y retrouve de vieilles connaissances, François, Eric et Fred pour ne citer qu’eux, attendant l’heure H. Nous sommes ensuite rejoints par mes parents et par plusieurs autres irréductibles au fur et à mesure que la nuit tombe sur Paris.

Au programme ce soir, 2 premières parties, exceptionnellement puisque c’est Paris. Les Eldeberries sont les premiers à jouer, vers 19h30 avant de céder leur place à Mike Marlin qui jouera un set réduit ce soir, pas tout à fait ¾ d’heure contre 1h habituellement. Devant un publique légèrement désintéressé et impatient, dans une salle qui restera à moitié pleine (ou à moitié vide d’ailleurs, pour les pessimistes) jusqu’à l’entrée en scène des Etrangleurs.
Autre particularité des concerts sur la capitale, les horaires sont les horaires. C’est donc à 21h pétante que Waltzinblack retentit, et rameute la moitié de la salle restante.

La machine est huilée, toujours très énergiques, la set-list reste inchangée par rapport à Toulouse et Bordeaux, l’ambiance dans la fausse est bonne et le concert se termine une fois de plus sur un Tank magistral surement la meilleure version jusqu’à présent. Mais on peu quand même regretter l’absence d’écarts comme ça peut être le cas en province, les morceaux s’enchaînent vite, ils font le job.


Caen, le Big Band Café (Mercredi 25 Avril 2012) :   
Dernière date isolé de cette tournée française, Caen. Date que je ne pensais pas pouvoir faire, jusqu’à ce que je me rende compte, à la fin du moi de Mars, qu’elle était prévue pendant une période de vacances.

Départ tôt pour un long trajet en voiture, mercredi matin, vers 8h pour un rendez vous chez François, à Rennes donc pour 13h30/14h.
Nous attendons l’heure du départ en tapant un petit bœuf guitare/basse, puisqu’une tierce personne (son cousin) doit nous rejoindre un peu plus tard pour assister au concert et nous y conduire par la même occasion.
Départ de Rennes vers 17h pour 2h de route jusqu’à Caen ou plus précisément Hérouville St Clair puisque c’est là que se trouve le Big Band Café où nous retrouvons un fan récemment converti à a musique du groupe Britannique.

Ouverture des portes relativement tardive, d’autant plus qu’il pleut dehors, mais après quelques minutes d’attente (vous aurez noté que le cumul du temps d’attente sur cette tournée est anormalement important…), nous pourrons finalement nous glisser jusqu’au devant de la scène. Et une fois de plus, nous devrons nous montrer patients, 3 batteries sont installées sur cette petite scène, c’est un groupe originaire de Caen qui jouera avant Mike Marlin.
Sans retard particulier, les hommes en noirs débarquent sur scène pour la dernière des douze dates de cette tournée française. « The last but not the least ! » aimerait on se dire, mais les Stranglers font face ce soir à un public un peu mou, peu être est-ce du à la fraicheur normande de cette fin du mois d’avril, en tout cas Burnel nous interpellera avec un « Je vous remercie, vous avez été très charmant… Très poli ce soir… » De l’humour à l’anglaise, mais avec peut être un fond de pensée sérieuse. Ils n’ont pourtant pas démérités, toujours aussi vifs, énergiques, même agressifs par moments, le set est toujours aussi efficace. Set list à laquelle ils ajouteront 2 morceaux en rappel pour l’occasion et pour finir en beauté ce french tour, Nice’n’Sleazy et Boom Boom.

En attendant quelques probables dates françaises courant 2013, on peut déjà dire, de mon point de vue, que cette tournée est une réussite pour les Stranglers. Et que Depuis l’album Norfolkcost ils retrouvent un public concerné, qui rajeunit au fur et à mesure que passent les décennies, une deuxième génération de fans est en marche...
                                            Set-list Caen : 25/04/12

6 commentaires:

BlackFred74 a dit…

Bravo, ça c'est du fan!

Anonyme a dit…

On devait etre pas tres loin l'un de l'autre, BRAVO pources témoignages.Des souvenirs : http://www.flickr.com/photos/rythieinblack/sets/72157629381984006/

RythiéInBlack

Stranglers France a dit…

Bonjour RythiéInBlack,
Cool les clichés...
Si tu as des photos personnelles de qualité, nous pouvons les publier.

Anonyme a dit…

Oui, j'ai essayé d'en envoyer plusieurs fois mais l'adresse ne fonctionne pas...

Anonyme a dit…

pour info, l'adresse qui marche, c'est: stranglers.fr@gmail.com
cecile

Stranglers France a dit…

Cecile, merci pour la maintenance.
RythiéInBlack, n'oublie pas de nous donner ton accord écrit pour parution.
Nous sommes impatients de recevoir vos compte-rendus, photos, etc.