Si on vous en parle, c'est aussi parce que cette exposition fait une petite place aux Stranglers à travers la présence du fanzine Sideburns (qui donnera ultérieurement le fanzine officiel Strangled), de leur première vraie affiche (celle qui sera reprise ultérieurement pour la pochette de Nice 'n' Sleazy avec la femme à terre, si vous voyez ce que je veux dire) ou d'extraits vidéo.
Dernier point commun avec les Stranglers : le collectif d'artistes français Bazooka, qui comprenait entre autres Kiki Picasso, auteur d'un clip pour le deuxième album solo de JJ (Rêves), y est particulièrement bien représenté.
L'exposition a été conçue par Eric de Chassey, le directeur de la prestigieuse Villa Médicis dont on n'attendait pas vraiment qu'elle s'intéresse à cette forme de contre-culture. Pour justifier la tenue de l'expo, son commissaire a expliqué dans une interview au site web Artnet que : "Dans le domaine visuel, le mouvement punk est, pour la deuxième moitié du XXe siècle, une forme d'expression absolument essentielle et, si on ne le prend pas en compte, on ne comprend pas une grande partie de ce qui s'est passé dans l'art qui a suivi, y compris dans l'art le plus légitime."
Le programme est disponible à l'adresse: http://www.citedelamusique.fr/francais/cycle.aspx?id=487
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