jeudi 19 juillet 2018

Musilac 2018: les Stranglers font le festival

Festival Musilac le 12 juillet 2018

Avant nos vacances, pour conclure cette première moitié d'année, nous publions le compte-rendu du festival de Musilac. Le groupe y a joué juste avant Depeche Mode et devant plus de 25000 spectateurs !!! 
A suivre... la chronique de Mathilde Ménier et les clichés de Stéphane, pour Stranglers-France.


C’est avec autant de joie que d’appréhension que je prends temporairement le rôle de chroniqueuse  de concert, quelques années après que mon père soit déjà passé par ici. La vache je stresse. Mais bon, je m’égare déjà.
Passée la bonne surprise de voir les Stranglers à la programmation d’un festival comme Musilac, mon géniteur a hésité quelque chose comme trois millisecondes avant de me dire que « bon cocotte prépare ton t shirt de fangirl et ta crème solaire parce qu’on a une place à la barrière à assurer  (question d’honneur dans la famille voyez-vous) le 12 juillet ». Le jour arrive enfin, et après quelques concerts plus ou moins captivants qui s’enchaînent, le décompte des cinq minutes (aucune référence vaseuse à une chanson quelconque, c’est promis), se lance. Mine de rien on appréhende un peu, parce que c’est un public de festival alors l’ambiance à venir est difficile à jauger, c’est selon si les gens sont là pour les Stranglers ou juste parce qu’ils ont vu de la lumière et quatre types en noir sur une estrade. Bonne surprise de croiser quelques anglais, qui m’ont serré la main en me disant que c’est cool d’être là alors que j’ai même pas la moitié de l’âge d’ancienneté du groupe. Quelques fans impatients derrière nous, bon, ça a l’air très bien parti tout ça.
Le groupe finit par arriver et après une présentation de JJ qui nous explique en rigolant « qu’il fait très chaud, on est tout en noir, on porte des Dr Martens et on s’appelle les Stranglers », c’est enfin parti, avec une performance lancée par 5 Minutes. On a droit à une setlist très énergique ; là où quelques jours avant le public avait pu entendre des morceaux comme Don’t Bring Harry ou Midnight Summer Dream, le choix a été fait de les remplacer ici par 15 Steps. Le reste des morceaux est inchangé : une bonne setlist de festival  qui balance du lourd. Le groupe a l’air de beaucoup s’amuser et interagit à plein de moments avec le public. D’ailleurs, à propos de ce dernier, la surprise fût plutôt bonne ; en dehors de la grappe de fans hardcores à l’avant qui s’éclatait à soulever le sable du sol en criant les paroles, un gros groupe derrière nous saute partout, transmettant ainsi de l’énergie à la foule compacte derrière qui tape des mains et du pied, chantant même sur le tube français que fût Always The Sun à une époque où mes parents ne pensaient sûrement pas me donner naissance un jour.
Petite déception en revanche, pour une raison inconnue le son a été très médiocre une bonne partie du concert (uniquement pour eux d’ailleurs, presque de quoi crier au complot) avec les micros de Baz et Jean Jacques quasi inaudibles et le clavier de Dave pas mieux (ce qui est assez dommage sur Golden Brown, on ne va pas se mentir). Mais bon , le problème a été réglé aux deux tiers du concert, compensé par un groupe qui s’éclate franchement, un public plutôt chaud et une setlist au top. On en sort aussi lessivés que des essoreuses à salade et avec la hâte de remplir notre verre avec du houblon à trois euros mais surtout heureux de voir que les Men in black assurent encore le show et qu’on a hâte de revenir les entendre.
Allez j’vous laisse, je retourne mettre du gel antidouleurs sur l’intégralité de mon dos. Merci de m’avoir lue et merci à Stéphane de m’avoir permis de rajeunir la moyenne d’âge des chroniqueurs (avec tout le respect que j’vous dois, bien entendu).

4 commentaires:

Anonyme a dit…

tu as l'air d'avoir hérité de certains gènes de ton père quant à l'écriture..il a su aussi te transmettre le gout de la bonne musique (Stranglers, Joy Division, New Order etc...)
bravo à vous deux.
youz

Anonyme a dit…

Bravo et merci Mathilde ♡
Janick

Dr Maison a dit…

Bien plus belle plume que ton padré Mathilde (carrément...). Félicitations!!!

Unknown a dit…

Bravo à toi Mathilde!
C'est une belle première chronique qui n'augure que du bon pour la suite! Papa Christophe t'as transmis une bien belle plume et un humour appréciable pour ce genre d'exercice... On en redemande!
Fakor aka Seb