dimanche 27 avril 2014

Tournée Française : Transbordeur, Lyon - le 9 avril 2014


Nous étions sept de Haute Savoie à nous rendre mercredi au concert des Stranglers. Tous fans de longue date, notre petite délégation n’avait qu’une idée en tête : se faire plaisir dans une salle de qualité, salle que le groupe a visitée régulièrement au cours de ces 25 dernières années.
A peine arrivés, nous retrouvons Cecile qui après un long périple se joint à nous. Sans plus attendre, nous pénétrons dans le Transbordeur avec comme à chaque fois, le délicieux  et très enfantin reflexe  de nous précipiter sur le stand du groupe. Les traditionnelles emplettes faites, nous rejoignons la salle après une bénéfique  pause alcoolisée  au bar.


Le groupe toulousain qui joue en première partie déploie une belle énergie. Je ne suis pas totalement convaincu mais en tout cas, eux le sont ! Le public est relativement mixte, avec cependant une part sensible de tempes grisonnantes agrémentée d’une proportion appréciable de jeunes qui donne un coup d’air frais et juvénile à la fosse.


Sans le décor de la tournée anglaise (vu à l’Olympia) , le groupe jouera donc dans un format scénique classique. La Set list démarre non pas avec « London Lady »  (regret) mais par « Toiler on the sea ». Cela permet à JJ de prendre clairement le centre de la scène et nous envoyer le message subliminal suivant : nous fêtons les 40 ans du groupe et je suis le boss ! Ce qui est vrai, logique et apprécié comme tel par le plus grand nombre. Le jeune batteur remplaçant de Jet frappe ses fûts tel un bucheron, Baz se démène avec une présence physique qui en impose et Dave impassible, ferme la marche avec l’assurance d’un vieux briscard.

« No more heroes » placé en seconde position met la pression alors que « Was it you » achève de mettre au carré les possibles cabris des premiers rangs.


Le traditionnel passage des trois ou quatre tubes grand public du groupe est visiblement toujours très apprécié par la salle. Moment de grâce avec « La Folie » qui réveille en chacun son lots de souvenirs et donc de nostalgie. Le groupe prend beaucoup de plaisir à jouer et la complicité touchante entre Baz et JJ est plus que manifeste. Ils ont enrichis leurs prestations d’une foule de clins d’œil, blagues, gestes divers  et variés qui en font un duo particulièrement actif.

A l’évidence, les Stranglers sont heureux d’être là et ils nous le font clairement savoir. Quarante ans de carrières et le même entrain à jouer à nouveau « Hanging around » ou « Nuclear device » …. Sans rides, sans faiblesse, bien au contraire ! La puissance sonore du groupe me semble encore plus affirmée. Le partage des voix à quasi 50/50 renforce cette impression.

La set list version « best of » se déroule sans les titres de la période MK2 (sauf l’éternel « Time to die ») A l’exception de certains titres tels « Threatened », « Summat  outanowt » ou « Lowlands »  qui dépareille un peu avec le reste, les morceaux choisis permettent au groupe de rappeler à un public toute l’étendue de leur discographie. Dommage au passage pour les puristes qui perdent sur les routes françaises quelques titres joués de façon aléatoires sur la tournée anglaises tels que « tramp », « North wind » ou « Baroque bordello »


En résumé, nous avons assisté à un concert énergique, remarquablement joués par des musiciens complices et heureux d’être tout simplement ensemble. Mention spécial au désormais très disco « Thrown away » et à l’inquiétant « Peasant in a big shitty » chanté par un  Dave des grands jours.


Un after toujours très sympa m’amènera à discuter avec JJ des « affaires » du moment. (Sans oublier de l’emmener saluer sur le parking la petite délégation haute savoyarde ») En résumé : une soirée parfaite, avec beaucoup de plaisir et de joie partagée.


par Stéphane

1 commentaire:

YV a dit…

http://www.lillelanuit.com/fiche_reportage/The_Stranglers__Ruby_tour_au_Splendid-2505.html

Cadeau si tu veux t'en servir. Long time fan, 1983! ;) Amicalement et en noir...