Séb y était pour le texte et Thierry "Rythiéinblack" pour les (superbes) photos. Merci à tous les deux de leur participation à ce blog que nous voulons le plus collaboratif possible.
Ça y est, le grand jour est arrivé. Quel grand jour ? Oh, rien de bien important.... juste un groupe tellement cher au cœur de votre serviteur qui va fêter ses 40 ans d' existence dans une salle mythique parisienne, l'Olympia.
Alors, quelque petites précisions avant de commencer : les stranglers (sans majuscule, comme sur leur logo) ne comptaient ce soir plus que 2 (sur 4) de leurs membres d'origine : Jet Black ne sort plus de son Angleterre natale pour des raisons de santé (il approche des 80 ans en plus) et il s’est fait remplacer par Jim McCaulay.
Arrivés aux portes de l'Olympia à 17h45 pour une ouverture des portes à 18h30 (en fait, 19h, on nous aurait menti ?), nous serons donc (avec ma troupe) bien placés. Très bien placés même : pile en face de l'ami JJ Burnel. Ça a du bon d'avoir déjà vu les étrangleurs à deux reprises : on sait exactement où se mettre !
Extinction des feux vers 20h30 pour une première partie : The Tank, un trio Toulousain dont le rock, à la fois classe et énergique (comme son chanteur/guitariste survolté) n'est pas sans rappeler Radiohead et même parfois Placebo. Public réactif pour ce petit groupe qui chauffera convenablement la salle pendant environ 6 morceaux et qui ne volera pas ses applaudissements !
Rallumage des feux et attente réglementaire, le temps de démonter le matos des uns et de finaliser celui des autres, avec notamment 4 cadres à l'arrière plan qui feront office d'écrans géants diffusant des images de 40 ans de carrière mais aussi des photos de fans.
Extinction des lumières et début d'énervement de la foule avec une intro que nous connaissons bien : Waltzinblack. Ça y est, on y est ! Bordel de merde, les étrangleurs sont là ! Yeeeeah, je gueule à m'en arracher le gosier ! Et en plus, les premières notes sont celles de "Toiler on the sea", un des plus beaux titres du groupe !
JJ et consorts ont la niaque, plus que jamais. 40 ans de carrière boosterait-il un peu plus nos meninblacks? Sans doute et le public ne s'y trompe pas : l'Olympia est en feu ! Ça sautille, ça bouge dans tous les sens, ça chante les refrains... JJ fait la moue, mais ça se voit, il est heureux d'être là. Et en bon Franco-Anglais qu'il est, il ne communique avec nous qu'en français s'il vous plait ! Sa basse est tranchante, comme d'hab, son timbre impeccable (la set-list semble faire la part belle aux titres qu'il chanta jadis: "Was it you", "Threatened", "La folie", "Thrown away" pour ne citer qu'eux...) et son charisme n'est définitivement plus à prouver.
Dave Greenfield, toujours aussi souriant, les doigts rapides comme l'éclair... tellement que ses claviers sauteront 2 fois ! Quel magicien ce Dave ! Un virtuose qui mériterait d'être aussi connu que Jon Lord ou Roger Hodgson (on va pas dire Ray Manzarek, ce serait trop facile). Et quel régal de l'entendre et de le voir chanter "Peasant in the big Shitty" ! Dave, tu es mon héros !
Baz Warne et sa bonhommie reconnaissable entre mille : crane lisse, carrure de biker (moins le bide), tatouages et chemise noire bien sûr. On en dira ce qu'on voudra, c'est quand même un putain de bon gratteux ! Moins singulier que ne l'était Hugh Cornwell, mais tout de même ! Warne tient le devant de la scène avec JJ et il fait ça comme un chef !
Pas de Jet black derrière les fûts donc, mais un Jim McCaulay qui fait le travail parfaitement et qui assure une rythmique impeccable.
Un survol en musique donc, de 40 ans de carrière, avec une set list magnifique sur fond d'images d'archives, un public des plus réactifs (du pogo et des loustics qui passeront au dessus de nos têtes, l'un se faisant même sortir de la fosse 3 fois d' affilée par un service d'ordre au taquet) et un groupe qui assure du feu de dieu ! Stranglers forever, et là je met une majuscule !
Voui, j'en fais des tonnes mais qu'est-ce que c'est bon de voir un groupe qu'on adore en si bonne forme !
Texte: Seb
Photos: Thierry
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