Sans GPS, il faut faire un effort pour se rendre à Chanteix, ...
Arrivé sur place vers 13H, je décide d'aller voir les vieilles pierres du village. Longeant la scène principale située juste à côté de l'église singulière du XIIème, des techniciens s'affairaient tandis que les quatre membres du groupe prenaient une pause pendant la balance.
Contrairement aux gros festivals et aux salles de concert, tout était ouvert ici à cette heure là, ni barrierres ni vigiles, seulement quelques membres de l'organisation réglant des détails.
Jean Jacques m'a interpellé en voyant mon tee shirt "Battersea Park'78" et commence a me parler un peu de ce concert mythique des Stranglers. J'étais très content et ému d'avoir pu discuter une vingtaine de minutes avec lui.
Je sais maintenant que le morceau inédit joué à Aix les Bains le 10 juillet s'intitule "water" et traite des problèmes géopolitiques et stratégiques liés au partage de l'eau douce dans certaines régions du monde. Ce titre laisse penser à la sortie d'un prochain album.
Jean Jacques a qualifié de "minable" l'action de Benalla vis a vis d'étudiants malingres, lequel ne se serai pas frotté à des agriculteurs en colère...
Le concert a lieu sous chapiteau aux parois ouvertes avec une barrière de sécurité située à 1m de la scène.
L'endroit est plein à craquer, 2000 personnes environ.
Comme à Musilac, le set a débuté par "5 Minutes" suivi de "Nice'n'Sleazy" et "Relentless".
Les morceaux s'enchaînaient sans temps morts sous les vivas et les applaudissements d'un public enthousiaste comptant dans ses rangs un bon pourcentage de fans de tous ages, vu le nombre impressionnant de gens portant un tee shirts frappés du logo du groupe...
Comme toujours, le son était fabuleux. Les Stranglers ont joué durant presque deux heures, visitant les meilleurs albums.
The Raven n'a pas été oublié puisque l'on a eu droit a "Bear Cage" et "Who Wants the World". Les fans de Black and White on été gâtés d'une interprétation mémorable de "Walk on By" et d'un "Tank" surpuissant. "Norfolk Coast", "Duchess", Golden Brown/Always the sun, "Sometimes", "No More Heroes", "All Days and All the Night", j'en passe et des meilleures...
Entre deux titres d'anthologie, JJ a raconté une anecdote au sujet de Lemmy frappant à 3h du matin à la porte du studio qu'il partageait en coloc' avec Wilco Johnson en 1977: "Jay-Jay, je n'arrive pas a dormir, est-ce que tu as un truc pour dormir?"
Un concert extraordinaire, pêchu, dense et généreux dans un cadre buccolique.
Moralité: pour vivre à 200% sa passion des Stranglers, ce festival familial à taille humaine, bien organisé par une équipe de gens très sympas et ouverts était l'idéal.
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